La pastoral de las familias de la diócesis de
Lyon acaba de hacer pública su síntesis cara a la próxima asamblea
general ordinaria del sínodo de obispos sobre la familia.
110 contribuciones han llegado desde mas de
60 parroquias, grupos, movimientos, así como contribuciones individuales. Así
lo explica la misma diócesis.
Es curioso que en nuestra diócesis no
conozcamos la síntesis de la segunda parte como tampoco tuvimos noticias de la síntesis
de la primera reflexión. Solo datos de participación, nada del contenido ni de
la síntesis final.
Cara a una Iglesia de adultos creyentes
corresponsables extraña este silencio, incluso cuando algunos grupos pidieron explícitamente
conocer el resumen de los aportes.
Si Lyon puede, Bilbao también podría. Con un
poco de buena voluntad podemos hacer una Iglesia mas abierta y participativa.
Desde detalles sencillos como este: devolver a los participantes el resumen síntesis
de lo trabajado.
(Tx. Kortazar)
Au Cardinal Barbarin,
À la conférence des évêques de France
Synthèse diocésaine en vue
de la préparation du synode ordinaire
Ce document
aborde 7 thèmes ci-dessous :
1. La préparation au mariage
L’Eglise doit
communiquer davantage sur l’importance de se préparer au mariage, engagement
qui concerne l’avenir de sa vie personnelle mais aussi celle de sa future
famille. Nous nous préparons pendant plusieurs années à notre vie
professionnelle, aussi notre vie de couple et de famille mérite une meilleure préparation.
Accueil : les jeunes qui approchent l’Eglise doivent être accueillis avec
enthousiasme et bienveillance, indépendamment de leur état de vie ; ils doivent
bénéficier d’une écoute active qui part de leur réalité présente. La diversité
des couples dans l’équipe de préparation au mariage doit être considérée comme
une richesse et comme un atout par les animateurs.
Consistance de la préparation : un consensus se dégage sur la nécessité
d’une démarche de préparation ambitieuse, consistante, nourrissante,
questionnante, prenant son temps…, conduite par des accompagnateurs formés à
l’accompagnement de groupe et à des bases théologiques. L’ambition doit être à la hauteur de l’enjeu que représente un
engagement pour la vie. La formation pourrait comprendre dans un premier un
volet ‘humain’ : éducation à l’altérité, à l’écoute dans la relation de couple,
à la communication non violente, réflexion sur la notion d’engagement puis dans
un 2ième temps un volet plus ‘spirituel’.
Pénétrer le mystère du sacrement : ‘Dieu, le Tout Autre, est à la Source
de notre amour humain. Si je me ‘branche’ sur cette Source, ma vie de couple en
sera transformée. Cette Source permettra le pardon dans les blessures qui
arriveront, et ‘les grâces nécessaires dans le parcours du mariage’. Cette
entrée dans le mystère du sacrement ne doit pas seulement être un’ catéchisme’
ou un ‘enseignement’, mais doit s’appuyer sur des témoignages de couples expérimentant cette réalité, sur un
accompagnement individualisé des jeunes en préparation et sur un travail de
recherche et de discernement pour tenter d’éprouver, dans le quotidien de la
relation, cette ‘présence’ qui nous dépasse. Les couples acteurs de la
préparation au mariage doivent oser
parler de la présence du Christ dans leur vie.
Il est dans le
rôle de l’Eglise d’être présente lors
des moments importants de la vie des hommes, et il convient de ne pas
négliger pour elle cette occasion de rencontrer pour l’évangélisation. D’où la
proposition de ne pas prévoir seulement le mariage sacrement, mais aussi une bénédiction des époux pour leur
confirmer que l’engagement qu’ils prennent est bon pour Dieu. Il s’agirait d’un
accompagnement par étape vers le sacrement.
Une préparation qui ouvre un chemin : proposer aux
couples qui le souhaitent une poursuite du cheminement de formation, avant ou
après le mariage, pour rentrer plus avant dans l’initiation chrétienne :
participation à des groupes Alpha, préparation à la confirmation pour les
fiancés et mariés non confirmés…
L’accompagnement ne s’arrête pas à la cérémonie du mariage
: à l’instar de la préparation au baptême, de la catéchèse ou d’un service
funérailles, nos communautés paroissiales doivent s’organiser pour créer un
lieu ‘relais familles’, avec des propositions à inventer : accès à de bonnes adresses
de conseillers conjugaux ou de psychologues catholiques, expérimentation de la
prière en famille, rencontre de partage de vie ou d’Evangile entre couples avec
un couple accompagnateur…… Une des équipes propose que soit menée une réflexion
concernant le rôle de ‘Veilleur’ que
pourrait jouer les témoins de mariage, qui puissent être choisis parmi les
membres de la communauté paroissiale. Ces témoins pourraient rencontrer 3 à 4
fois les jeunes mariés dans l’année suivant leur mariage.
2. Accompagner les situations difficiles
La paroisse doit
être un lieu d’accueil, ce qui suppose une attention fraternelle, notamment à
l’égard de ceux qui nous sont étrangers ou que nous ne connaissons pas. Ouvrir
les portes de l’Eglise aux périphéries nécessite un engagement des paroissiens
pour accompagner les personnes en difficultés à travers des contacts spontanés
ou provoqués : créer un tissu de vie
par l’empathie et le témoignage dans les différentes activités de l’Eglise, du
catéchisme aux funérailles. Nombreuses et disparates sont les situations
familiales pour lesquelles le message du Christ doit cependant rester
intelligible afin d’en vivre : offrir
les possibilités d’un cheminement spirituel qui permettent, s’agrégeant à
une communauté paroissiale, le rayonnement de chacun, tel semble devoir être
l’objet d’une paroisse ouverte.
Le célibataire, quel que soit l’origine de
cette situation, est confronté à différentes formes de solitude. En quoi
l’Eglise peut-elle accompagner cet état de fait ? Il est proposé la création de
fraternités paroissiales qui permettent différentes forme de partage.
Les familles monoparentales résultent la plupart du temps d’une
séparation. L’Eglise doit prendre en considération les situations extrêmes qui
rendent difficile la fidélité à certains de ses enseignements. La
reconfiguration de la famille dans une perspective chrétienne pourrait prendre
les formes suivantes : participation à la vie paroissiale / messe des familles
/Catéchèse tenant compte des situations vécues / préparations aux baptêmes des
enfants
Les couples qui vivent en concubinage
portent souvent des valeurs humanistes profondes. Il semble toutefois que si le
concubinage est vécu comme une volonté de ne pas s’engager pour quelques
raisons que ce soient et qui puissent apparaitre comme légitimes au regard de
la société civile, il existe une contradiction entre cette situation et l’amour
conjugal lequel, précisément, suppose un engagement. En ce sens,
l’accompagnement des couples devrait permettre de leur faire découvrir le sens
et la grâce du mariage sacramentel.
L’infertilité d’un couple n’est pas en
soi un obstacle à un amour conjugal. Pour autant, le couple peut souhaiter être
fécond, non seulement pour satisfaire un désir d’enfant mais pour élever un
enfant, dans tous les sens du terme : il ne faut pas confondre « le droit à
l’enfant » qui dans son expression même manifeste davantage l’égoïsme que le
don, avec « le désir d’un enfant ». A cet égard, outre l’adoption qui mérite
d’être encouragée, le recours à la PMA peut-être un palliatif ; mais sous
quelle conditions ?
L’ homosensibilité : S’il est important de
se préoccuper de l’attention pastorale aux familles “dont certaines personnes
en leur sein ont une tendance homosexuelle”, il est tout aussi nécessaire de
travailler l’attitude pastorale d’accueil et d’accompagnement envers les personnes directement concernées.
- Un travail de sémantique (homosensibilité plutôt que
homosexualité) éviterait l’amalgame
entre génitalité et affectivité qui pèse sur les personnes trop souvent
réduites à leurs actes sexuels.
- Nous constatons
que l’attitude pastorale est souvent liée à la formation reçue. En conséquence,
il semble souhaitable qu’une formation
adaptée (écoute, accompagnement) soit proposée aux prêtres et laïcs en
responsabilité.
- L’exigence
évangélique ne peut se réduire à l’affirmation des dogmes, des interdits ou
règles, mais ouvre vers un chemin
d’amour vécu et donné.
Prendre soin des familles blessées par la
séparation du couple :
- Développer la pratique du pardon dans
la vie chrétienne, individuelle et familiale. C’est un moyen pour aider les
familles à maintenir leur unité (prévention). C’est aussi un moyen pour
pacifier les coeurs et les relations dans les familles blessées. Comment ?
Enseignement et témoignages sur la force du pardon, organisation de journées
paroissiales du pardon, propositions sacramentelles ou autres pour toutes les
situations.
- Face à la
séparation et au divorce, dépasser la
notion de « faute » pour voir la souffrance et générer la compassion envers
ceux qui vivent cette situation. Comment ? En intégrant les familles blessées
dans les paroisses et en développant l’entraide entre familles « normales » et
familles blessées.
- Dans leur
souffrance, les familles blessées sont souvent seules. Exprimer sa souffrance
permet de la surmonter, et peut-être, d’en faire une expérience spirituelle.
Comment ? En renforçant le rôle de la
paroisse comme lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation et en intégrant
dans ces groupes d’accueil des membres des familles blessées ayant vécu cette
souffrance.
-« Laissez venir
à moi les petits enfants » (Math 19,14). Remettons
les enfants, qui n’ont aucune responsabilité dans la séparation, au centre des familles blessées. Leurs
intérêts doivent passer avant celui des adultes. Comment ? Faire connaitre les
méfaits de la garde alternée, développer les patronages, les mouvements de
jeunes, rôle des grands-parents…
3. L’indissolubilité du mariage
- Il existe une
confusion dans la notion d’indissolubilité qui dépasse la notion de rupture de
la vie commune: toute alliance humaine
est porteuse d’indissolubilité.
- Beaucoup de
couples qui se marient à l’Eglise ne sont pas conscients de l’engagement qu’ils
prennent. L’Eglise en est pleinement consciente mais néanmoins impose aujourd’hui un sacrement. Y a-t-il dans ces
conditions un consentement au sens sacramentel ? De plus, quand seul l’un des
deux est baptisé, le mariage n’est pas immédiatement sacramentel mais validé en
dispense, et ces cas sont fréquents.
- La multiplication
des cas de nullité n’est pas une solution, elle ne règle qu’un concept
juridique et non celui des personnes.
4. L’Accès au sacrement pour les divorces-remaries
Quelques
personnes relèvent que dans le sacrement de mariage, l’homme et la femme
s’engage l’un envers l’autre devant Dieu jusqu’à la mort en dépit des
difficultés et des épreuves. Peut-être faut-il un approfondissement théologique
de cet engagement. Si l’Eglise décide de permettre à quelques personnes
divorcées remariées de recevoir le sacrement de réconciliation et la communion,
qu’en sera-t-il du premier conjoint
de ceux-ci puisque le sacrement de mariage engage deux personnes ?
Mais la majorité
des contributions demande à l’Eglise de travailler
à sortir de ce qui est perçu comme l’exclusion des divorcés-remariés aux
sacrements et qui apparaît comme contradictoire avec la miséricorde du
Christ, comme dans le texte écrit par un groupe de 18 laïcs et signé par plus
de 650 personnes qui appelle à « une conversion théologique et pastorale de
toute la communauté pour accueillir avec joie tous ces fidèles dans le Corps du
Christ tout en prolongeant la réflexion dans un cadre oecuménique ».
En effet, il y a
une grande souffrance pour les
fidèles divorcés-remariés à vivre l'exclusion des sacrements alors qu’ils font
parti de la communauté, même si certains d'entre eux ont, en conscience, repris
le chemin de l'eucharistie pour vivre et avancer dans leur foi chrétienne.
Cette situation d'exclusion crée une grande
difficulté dans l'éducation chrétienne de leurs enfants faute de pouvoir
faire correspondre leurs actes et leurs paroles (ex : communion des enfants /
interdiction de communier pour les parents).
Est relevé
l'incohérence entre certaines paroles des Prières Eucharistiques ou certaines
belles pages sur l'eucharistie et la réalité concrète qui exclut les
divorcés–remariés de ce don. Cette situation fait scandale pour de nombreux fidèles qui ne comprennent pas que
le remariage des divorcés soit le seul péché impardonnable, alors qu’il existe
dans le monde d’autres manquements notoires à l’Amour beaucoup plus graves.
Elle est perçue par beaucoup comme un contre témoignage qui fait obstacle à
l'annonce de l'Evangile aujourd'hui.
Comment trouver un chemin sans nier
l'indissolubilité, qui reste à approfondir ?
Elargir la
demande de nullité n’est pas perçu comme une bonne voie, car risquerait à terme
de dévaloriser le mariage sacramentel et surtout masquerait la vraie question:
accepter de reconnaître que les échecs dans les relations font partie de la vie
et qu'ils peuvent, par le pardon, ouvrir sur la vie. C’est tout le sens de la
résurrection.
Est proposé que
s'élaborent en Eglise des chemins de discernement. Le terme «
chemin pénitentiel » semble blessant parce que les couples avancent
différemment sur le chemin de la réconciliation. Il convient de prendre en
compte la réalité de chaque couple afin de proposer un chemin adapté à chaque
histoire singulière, un chemin qui débouche sur une parole joyeuse de
réintroduction dans la communauté.
Plutôt que
l'accompagnement par une seule personne, fut-elle un clerc formé, est préféré
l'accompagnement par un petit groupe de chrétiens, laïcs et prêtre, car chacun
à y faire un chemin. Une piste importante à considérer et qui existe déjà, est l’accompagnement de ces couples vers un
temps de prière pour leur nouvelle union. Ces expériences fortes, vécue en
Eglise, montrent que des communautés savent se rendre présentes aux réalités
humaines, en leur donnant un sens chrétien. Dans l'élaboration de ces chemins
il nous semble indispensable que des personnes divorcées-remariées soient
partie prenante.
5- L’éducation des enfants, EARS
L’église devrait
s'employer à développer de façon beaucoup plus concrète et pastorale
l’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle. Il semble que beaucoup de difficultés des couples
trouvent son origine à l'adolescence, en l'absence de cette éducation à
l'affectivité, à la sexualité. Un manque cruel d'information sur le sens de
la sexualité humaine en général, et d'autre part sur le manque de préparation
concrète permettant d'appréhender la période de la puberté avec une invitation
claire à la maîtrise de soi et au don de soi.
Les parents sont
les premiers éducateurs des enfants mais ils s’estiment insuffisamment formés à leur vocation conjugale et parentale et
attende l’aide de l’Eglise pour :
- Apprendre à
témoigner au quotidien, exemplarité
- Parler
d’affectivité (présence des pères indispensable)
- Eduquer aux
média
- Savoir faire
grandir la vie intérieure.
Les paroisses,
tout en ayant soin d’accueillir les familles éloignées de l’Eglise, peuvent
faire vivre un parcours catéchuménat aux parents de l’enfant baptisé ; elles
veilleront à parler de la vocation conjugale dans les catéchèses.
Quelques moyens
proposés :
- Un effort de
communication et de visibilité pour mettre en valeur ce qui est proposé
(mouvements de jeunes,…).
-La formation
spécifique pour les prêtres et séminaristes, pour les intervenants en EARS sur
la théologie du corps
-Le développer la
pastorale Familiale dans les paroisses et augmenter les crédits.
-La proposition
aux parents et éducateurs de tous les niveaux dans le domaine de l'EARS une
formation à l'anthropologie humaine (théologie du corps, catéchisme de l’Eglise
catholique, textes du Magistère), à l'estime de soi, l'altérité, le respect, la
beauté de l'amour et du corps.
6- La parentalité responsable
Les contributions
constatent majoritairement que le message de l’Eglise est décalé de la vie de
la société et éloigné de la vie des couples chrétiens, pour lesquels le lieu de
la décision est avant tout la conscience personnelle.
Pour éclairer
celle, ci :
- Nous devons
inventer une forme nouvelle afin que Humanite
Vitae soit accueillie positivement (Théologie du Corps ?).
- Des
propositions éparses existent dans notre diocèse pour accompagner la fécondité
des couples (Cler, AFC,….) et l’EARS, mais il est suggéré de donner plus de visibilité en créant un lieu
d’accueil ayant pignon sur rue pour réunir et promouvoir les propositions
de l’Eglise.
- Inventer des
façons de soutenir les « solos »
pour les accompagner dans leur fécondité.
L’écologie
humaine est une nouvelle porte d’entrée
à la réflexion sur les méthodes naturelle et les solutions pour les couples
confrontée à l’infertilité.
7- Les personnes âgées dans nos familles et la
question de la fin de vie
Personnes à part
entières, malgré leurs limites, les personnes âgées souffrent d’isolement,
elles ont un sentiment d’exclusion. Elle dispose pourtant de temps.
Dans la
transmission de leur histoire et donc de leurs valeurs, elle témoigne de leur
abandon à Dieu.
Si la personne
âgée est aux antipodes de l’évolution des mentalités (rentabilité, réussite,
mobilité, le beau, le paraitre, le pouvoir), le lien en famille peut-être difficile mais essentiel. Les
difficultés (gérer l’intimité, limites physiques, etc..) peuvent être aplanies
par la présence de médiateurs (soignants,…), afin qu’une relation
intergénérationnelle dans la famille se tisse, le lien entre l’aidant et l’aidé
devienne une relation de don réciproque
L’Eglise se doit
de pouvoir faire vivre le sacrement des
malades plus aisément en réfléchissant à la possibilité de trouver des relais aux prêtres moins
nombreux. Des formes de parrainage à
l’égard des personnes âgées peuvent être inventées. Les laïcs doivent
poursuivre leur formation et engagement aux services des funérailles.
Les soins
palliatifs et proposés à domicile, ainsi que les formations des personnels
associés doivent être encouragés. L’Eglise doit trouver sa place dans cette
étape (équipe d’aumônerie, visite à domicile), pour être en mesure d’aider à faire vivre la fin de vie comme
un temps unique de rapprochement familial. Celui-ci est un temps
d’évangélisation des familles et de la personne.
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Identifícate con tu e-mail para poder moderar los comentarios.
Eskerrik asko.